Et pis quoi encore ...

Dimanche j'ai regardé un reportage édifiant , je m'explique : il était question d'une marque  canadienne de vêtements  GOOSE  dont les enfants des "beaux quartiers" se sont entichés. Pour la bagatelle moyenne de 700€  ils s'emitoufflent dans ces vêtements conçus à l'origine pour les travailleurs du  froid extreme du Grand Nord : rangers canadiens, ouvriers des plateformes pétrolières de l'Antarctique...

Le fait que la marque équipe les techniciens du film " Le Jour d'Après" et que le héros joué par  Dennis Quaid apparaisse vétu d'une parka Gousse n'est peut être pas sans relation...

Certains enfants en possèdent 2 voir 3 ! Les ventes ont été multipliées par 30 en 10 ans !

Cet engouement n'a pas échappé à certains qui voient là une aubaine d'argent  "presque" facile à gagner.

Entre les téléphones derniers cris à 500€ les doudounes à 700€ sans compter les chaussures et tout le reste ces enfants sont de vrais portes monnaies  ambulants. Ces  petits sont donc victimes de rackets.

Ceux qui ne portent pas le sigle sur leurs fringues sont "ringards", les forces de police sont mobilisées pour endiguer ce phénomène, les enfants victimes risque d'être traumatisés... Sans compter qu'une fois adultes auront-ils encore les moyens d'assouvir ce luxe auquel ils sont habitués ?

Décidément nous vivons dans un monde qui marche sur la tête,  dans lequel des enfants portent sur le dos l'équivalent du revenu d'une caissière de supermarché.

VIVE LA CRISE !

Comments

[Sitting Bull]

... c'est une renaissance?

Salut à toi!

[Sitting Bull]

Rassure-toi, le nombre de milliardaires vient d'augmenter de 200 et quelques... autant de familles qui n'auront aucun souci d'autorité auprès de leurs mômes pour satisfaire à l'envie leurs désirs... et puis, comme ce sont les enfants de ces milliardaires qui ont de grandes chances de tenir les rênes économiques plus tard, ils sont formatés: égoïstes, ne supportant pas la contrariété, arrogants, bref, toutes les "qualités" requises pour perpétuer l'espèce et faire trimer à moindre "coût du travail" ceux qui ne peuvent que rêver devant les vitrines...